La montée des conflits religieux
La montée des conflits religieux est un phénomène complexe et multidimensionnel qui ne m’étonne pas, mais qui me préoccupe.Selon certaines études, le nombre des guerres civiles comportant une dimension religieuse a sensiblement augmenté ces dernières décennies.Historiquement, il y a deux types de conflits religieux.D’une part, les conflits dont l’origine est religieuse : comme les croisades et les guerres du Moyen-Orient.D’autre part, les conflits dont l’origine est politique, économique, ou ethnique mais où les différences religieuses deviennentimportantes au fil du temps : comme le conflit en Irlande du Nord et le conflit entre bouddhistes et musulmans au Myanmar.Portant c’est difficile à distinguer car les facteurs de l’origine du conflit peuvent influencer ou exacerber les tensions religieuses.On peut aussi examiner si la religion est la cause ou le prétexte des conflits actuels.Certains groupes violents se réclament d'une religion pour justifier leurs actions,mais leurs motivations peuvent être aussi idéologiques, nationalistes ou terroristes.Par exemple, l'organisation État islamique se présente comme un mouvement religieux,cependant ses objectifs sont aussi politiques et territoriaux.Néanmoin, il faut souligner que la religion n'est pas seulement une source de conflit, mais aussi un moyende paix et de réconciliation. De nombreuses organisations et personnalités religieuses s'engagent dans le règlement des conflits et le dialogue interreligieux. Par exemple, le pape François a rencontré plusieurs fois des leaders musulmans, juifs et bouddhistes pour promouvoir la fraternité humaine et la coexistence pacifique.Malgré leurs efforts, j’ai aussi entendu dire qu’en France il y a une montée de l’antisémitisme. De plus, l’antisémitisme est en recrudescence en Allemande et d’autres pays. Les réseaux sociaux auront la responsabilité de la propagation de cette forme de racisme.On ne peut pas choisir sa couleur de peau ni son lieu de naissance.Certains héritent de religion de leur famille sans aucun doute mais d’autres la remettre en question.La liberté de religion doit donc être concédée.Par contre, au Japon, comme vous le savez déjà, certes les Japonais gardent certains fêtes religieuses comme Obon (お盆)ou d’autres fêtes bouddhistes et shintoïstes, mais ils intègrent très facilement dans leur culture des fêtes religieuses étrangères de manière ludique, comme Noel, la Saint- Valentin la chasse aux œufs.C’est-à-dire sans respecter leur sens religieux ou traditionnel, maisLes Japonais reçoivent ces fêtes religieuses étrangères sans se soucier de leur sens religieux et originel. Ils s’en amusent simplement avec des décorations, des cadeaux, des chocolats ou des œufs en adaptant à leur goût et à leur plaisir.Cela montre leur ouverture d’esprit et leur créativité vis-à-vis de nouvelles cultures.En raison de ces caractéristiques, le conflit religieux serait improbable.(Je pense que les Japonais seraient un peu plus sceptiques et attentifs sur ce qui se passe dans la société japonaise s’ils avaient la religion.)En conclusion, la religion peut être un soutien moral car elle peut donner un sens à la vie, une espérance, une consolation, une motivation, une inspiration, une solidarité, etc.Mais la religion peut être aussi une cause de conflit car elle peut engendrer des divergences, des intolérances, des discriminations, des violences, des fanatismes, des extrémismes, etc.C’est pour moi très paradoxal.Mais c’est une réalité complexe et ambivalente, qui irait compliquer davantage la situation. Cela me préoccupe beaucoup.