*ペスト 全訳*( IV )㉒ | ミスター・ビーンのお気楽ブログ

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Albert Camus

La Peste(1947)


ペスト



IV ㉒

Ces superstitions tenaient donc lieu de religion à nos concitoyens et c’est pourquoi le prêche de Paneloux eut lieu dans une église qui n’était pleine qu’aux trois quarts. Le soir du prêche, lorsque Rieux arriva, le vent, qui s’infiltrait en filets d’air par les portes battantes de l’entrée, circulait librement parmi les auditeurs. Et c’est dans une église froide et silencieuse, au milieu d’une assistance exclusivement composée d’hommes, qu’il prit place et qu’il vit le père monter en chaire. Ce dernier parla d’un ton plus doux et plus réfléchi que la première fois et, à plusieurs reprises, les assistants remarquèrent une certaine hésitation dans son débit. Chose curieuse encore, il ne disait plus « vous », mais « nous ».

Cependant, sa voix s’affermit peu à peu. Il commença par rappeler que, depuis de longs mois, la peste était parmi nous et que maintenant que nous la connaissions mieux pour l’avoir vue tant de fois s’asseoir à notre table ou au chevet de ceux que nous aimions, marcher près de nous et attendre notre venue aux lieux de travail, maintenant donc, nous pourrions peut-être mieux recevoir ce qu’elle nous disait sans relâche et que, dans la première surprise, il était possible que nous n’eussions pas bien écouté. Ce que le père Paneloux avait déjà prêché au même endroit restait vrai – ou du moins c’était sa conviction. Mais, peut-être encore, comme il nous arrivait à tous, et il s’en frappait la poitrine, l’avait-il pensé et dit sans charité. Ce qui restait vrai, cependant, était qu’en toute chose, toujours, il y avait à retenir. L’épreuve la plus cruelle était encore bénéfice pour le chrétien. Et, justement, ce que le chrétien en l’espèce devait chercher, c’était son bénéfice, et de quoi le bénéfice était fait, et comment on pouvait le trouver.




そこで我が市民たちにとっては、これらの迷信が宗教の代わりとなっていた。それ故、パヌルーの説教は定員の4分の3程しか埋まっていない教会で行われることになった。説教が行われた晩、リゥが教会に到着すると、風が入口の自在扉から入り込み隙間風となって、我が物顔に聴衆の間を駆け巡っていた。こうして、冷たく押し黙った教会の、男しかいない聴衆の中でリゥは席に着き、神父が説教壇に上がるのを眺めた。神父は前回よりも穏やかで思慮深い調子で話し、聴衆はその口調にはどこか躊躇いがあることに何度か気がついた。更に奇妙なことには、神父はもう「諸君」とは言わずに「我々」と言っていたのだ。

しかしながら、彼の声は少しずつ力を帯びてきた。彼は先ず聴衆に次のことを想起させた。長きにわたる数か月の間、ペストは我々の間に入り込んでいる。ペストが我々のテーブルに向かい腰を据え、あるいは、愛する人々の枕元に腰を据え、我々の傍らを歩き、職場で我々の到着を待ち受けている、そんな姿を何度も眺めてきたおかげで以前よりはその正体をより良く掴んでいる今、そう、おそらく今こそ我々はペストが間断なく語りかけてきたこと、最初の頃は驚きのあまり十分に耳を傾けることが出来なかったことを前よりは十分に受け止めることが出来るのだと。神父たるパヌルーがこの同じ場所で既に説教した内容は今もなお真実である。少なくとも、自分はそう確信している。しかし、それでも恐らく、これは誰にも起こることなのだが、そして自分はそれを深く後悔しているのだが、以前の説教では自分は心の思いを歯に衣(きぬ)着せず語ってしまった。とは言っても、いかなることも、常にそこには心に留めることがある。それが真実であることに変わりはない。極めて残酷な試練もまた、キリスト教徒にとっては恩恵である。そして正に、このような状況に置かれたキリスト教徒が求めるべきものは、彼に与えられた恩恵、その恩恵が拠って立つところのもの、そしてその恩恵を見出しうる方法なのだ。


la peste IV ㉒

(ミスター・ビーン訳)

ペタしてね