Dubreuil savait désormais à quoi s’en tenir : son guide allait
certainement lui faire remettre une lettre de l’ami dont il n’avait pas
eu de nouvelles depuis si longtemps.Il suffit souvent de peu de choses
pour modifier le cours des idées. Bien que l’événement n’eût pas grande
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Dubreuil fut heureux de voir que l’homme auquel il avait autrefois
sauvé la vie ne l’avait pas oublié.À la suite de son guide, M. Dubreuil
sortit de la ville dont la porte était décorée d’un bel arc de triomphe
en bois peint et doré, et il s’engagea dans une campagne semée de
bambous, de lataniers, d’arbres à suifs et de mûriers à papier. vans homme
Ils arrivèrent bientôt en vue de la pagode, qui se dressait à
l’extrémité d’une large avenue d’arbres centenaires, dans le feuillage
desquels croassaient avec de furieux battements d’ailes d’innombrables
troupes de corbeaux à tête blanche. Ils faisaient un vacarme
incroyable.Devant le temple se trouvait un lac aux eaux transparentes,
entouré d’arbres assez semblables à des saules pleureurs, et dans lequel
s’agitait tout un monde de poissons aux écailles bariolées, de canards
mandarins, de tortues qui poursuivaient leur proie tantôt à la surface
de l’eau, tantôt au milieu de larges nénuphars, dont les corolles rouges
et bleues se balançaient à l’extrémité de tiges vertes, mouchetées de
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M. Dubreuil ne s’arrêta pas à contempler ce magnifique spectacle : il
lui tardait d’avoir des nouvelles de Pat-Nung-Kay et, toujours précédé
de son guide, il s’engagea sur l’un des nombreux ponts de bois vert et
rouge qui traversaient le lac et conduisaient à l’entrée principale du
temple.Ce qui frappa le plus l’ingénieur, ce fut l’état de délabrement
et de vétusté des ponts, dont les poutres et les traverses à demi
pourries menaçaient de s’écrouler sous le poids des passants et des murs
de la pagode dont les sculptures bizarres et tourmentées, traversées de
nombreuses lézardes, ne semblaient tenir que par un miracle
d’équilibre.