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En ce sens, l’usage du secret, dans le jeu du montrer/cacher qui le caractérise, dessine aussi des clans moins groupes de parenté privés qu’éléments semi-publics d’un dispositif politique.Les secrets des AaxaL’autochtonisation du chef: un secret qui distingue23 Le processus qui transforme le chef accueilli en autochtone est entouré lui aussi d’un mystère qui n’est que partiel. C’est par lui en grande partie que s’opère la distinction entre nobles et sujets. La procédure publique est partout identique dans le monde kanak. Les plus anciens de l’espace de résidence (ici kwara aéé et bwatù) xA0;font asseoirxA0; (pè cuè) le chef (aaxa) en lui donnant des terres et une femme issue de leur clan. à Canala, comme partout ailleurs semble-t-il, cette intronisation s’accompagnait aussi des rituels d’anthropophagie. (J’ai pu entendre des propos allant dans ce sens au sujet d’ingestion de xA0;poissonsxA0; par le chef, ces derniers étant souvent présentés comme des substituts de la chair humaine dans cet univers néocalédonien où les aliments carnés étaient quasi inexistants. Doudoune ed hardy pas cher
) Ce sont ces rites anthropophages qui étaient tenus partiellement secrets. Dans l’état actuel de mes connaissances, je ne suis pas en mesure de les décrire. Je renvoie aux travaux d’Alban Bensa qui évoque, pour l’aire paic?, la xA0;fabrique du chefxA0; en ancêtre local de son vivant, et ce tout le temps qu’il occupe la position de aaxa (Bensa & Goromido 1996). Apparemment, dans cette aire, ce dernier recevait pour cela une alimentation particulière: tubercules classés anciens, viandes et poissons réservés et, périodiquement, de la chair d’un homme de haut rang (du clan qui l’a accueilli) qu’il était seul à consommer. Connu de tous – le sacrifice avait lieu en public devant l’allée du chef –, l’acte anthropophage proprement dit se pratiquait à l’écart du groupe. Le chef mangeait son grand sujet à l’abri des regards, dans sa demeure. Il semble que cette ingestion ait été considérée xA0;comme une médication chargée de développer la puissance du chefxA0;. longchamp pas cher Le foie et le c?ur étaient déposés sur un lieu sacré xA0;d’où le chef tirait des ancêtres la force et la réussite des siens dans les combatsxA0;. Mais ces actes de cannibalisme répétés auraient surtout permis de xA0;faire du chef un ancêtre parmi les hommesxA0;. De cette transformation, les sujets ne devaient plus faire mention, à moins qu’ils ne veuillent délibérément jeter le discrédit sur le chef en contestant son ancienneté.24 à Canala, seuls les clans autochtones pouvaient apparemment évoquer ces actes. Un mythe (kêrê faxwara ou tèpe) qui appartient à ces clans anciens et qui décrit justement l’accueil et l’installation du chef ferait état de cette procédure de fa?on détournée. La première séquence du mythe évoque l’arrivée d’un étranger (parfois, selon les versions, avec un fils) qui réclame du feu aux autochtones. La deuxième séquence décrit le don que cet étranger leur fait après l’obtention de ce feu: il s’agit d’xA0;oiseaux lunettesxA0; (p??m??) grillés[24] [24] Zosterops xanthochroa: oiseau de la famile des Zost233;ropid233;s,. veste moncler pas cher
..suite. La troisième séquence mentionne un contre don qui prend la forme, selon les cas, d’une tarodière et d’une femme offerte en mariage à l’enfant ou seulement d’une femme donnée à l’étranger. Le mythe fait, selon toute vraisemblance, allusion, outre à une installation sur une terre et à la création de liens d’alliance, à une séance d’anthropophagie. Mon interprétation s’appuie sur les indications de mes interlocuteurs qui restent – non sans malice – flous sur la traduction de son titre. Ce récit s’intitule, en effet, soit dù rè p??m?? (la xA0;récompense de l’oiseau-lunettexA0;) soit duu rè p??m?? (la xA0;domestication de l’oiseau-lunettexA0;).