*ペスト 全訳*( V )⑱ | ミスター・ビーンのお気楽ブログ

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Albert Camus

La Peste(1947)


ペスト



V ⑱

La nuit qui suivit ne fut pas celle de la lutte, mais celle du silence. Dans cette chambre retranchée du monde, au-dessus de ce corps mort maintenant habillé, Rieux sentit planer le calme surprenant qui, bien des nuits auparavant, sur les terrasses au-dessus de la peste, avait suivi l’attaque des portes. Déjà, à cette époque, il avait pensé à ce silence qui s’élevait des lits où il avait laissé mourir des hommes. C’était partout la même pause, le même intervalle solennel, toujours le même apaisement qui suivait les combats, c’était le silence de la défaite. Mais pour celui qui enveloppait maintenant son ami, il était si compact, il s’accordait si étroitement au silence des rues et de la ville libérée de la peste, que Rieux sentait bien qu’il s’agissait cette fois de la défaite définitive, celle qui termine les guerres et fait de la paix elle-même une souffrance sans guérison. Le docteur ne savait pas si, pour finir, Tarrou avait retrouvé la paix, mais, dans ce moment tout au moins, il croyait savoir qu’il n’y aurait jamais plus de paix possible pour lui-même, pasしゅう plus qu’il n’y a d’armistice pour la mère amputée de son fils ou pour l’homme qui ensevelit son ami.

Au-dehors, c’était la même nuit froide, des étoiles gelées dans un ciel clair et glacé. Dans la chambre à demi obscure, on sentait le froid qui pesait aux vitres, la grande respiration blême d’une nuit polaire. Près du lit, Mme Rieux se tenait assise, dans son attitude familière, le côté droit éclairé par la lampe de chevet. Au centre de la pièce, loin de la lumière, Rieux attendait dans son fauteuil. La pensée de sa femme lui venait, mais il la rejetait chaque fois.




その日の夜は、闘いの夜ではなく静寂の夜だった。世の中から切り離されたこの寝室の中で、今や服を着せられたタルーの亡骸の上には驚くべき静けさが漂っているのをリゥは感じた。それは、もう今から何日も前の夜、ペストを眼下に見下ろすテラスの上で、市門への攻撃の後に訪れたあの不思議な静けさだった。あの頃、リゥは、言わば彼が見殺しにせざるを得なかった人々のベッドから立ち上るあの静寂のことを既に考えていた。それはどこでも同じ沈黙、同じ厳粛なる幕間(まくあい)であり、闘いの後に常に訪れる同じ静けさ、敗北のもたらす静寂であった。しかし、今彼の友を包んでいる静寂、それはひどく密度の高い静寂であり、街路やペストから解放された都市の静寂と緊密に調和していたので、今度ばかりは決定的な敗北、戦いに終止符を打ち、その後に訪れた平和そのものを癒しようの無い苦しみに変えてしまう敗北であることをリゥはひしひしと感じていたのだった。リゥ医師には、タルーが、結局、心の平安を再び見い出したのかどうかは分からない。しかし、少なくとも今この瞬間は、息子を奪われた母親に休戦などは無いように、また友を埋葬する男に休戦などは無いように、彼にとってもこれから先二度と心の平安が訪れることなど有り得ないという気持ちになっていた。

外は、相変わらず寒い夜であり、澄み渡り、凍った空には星々が凍りついていた。薄暗い寝室の中は、寒気が窓ガラスに重くのしかかり、それは極地の夜の青白い息吹のようだった。ベッドの傍らでは、リゥの母が見慣れた姿勢で腰を下ろし、彼女の右半身は枕元の灯りに照らされていた。部屋の中央では、灯りから離れて、リゥが肘掛け椅子に座り待機している。妻のことが何度か心をよぎったが、リゥはその度毎にその思いを跳ね除けていた。


la peste V ⑱

(ミスター・ビーン訳)

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