Otio qui nescit uti plus negotii habet quam cum | mmfjtoのブログ  ~なぜなら ぼくは、どうしようもないくらい汚れ腐ってますから~

Otio qui nescit uti plus negotii habet quam cum

La paresse ne doit pas être confondue avec l'otium (le loisir), ou plus précisément l'activité désintéressée, libérale, que les Romains opposaient au negotium (l'activité vénale, le commerce). L'otium est une vertu du lettré défendue par Cicéron et Sénèque et, surtout, un privilège indispensable pour exercer les activités du citoyen, participer à la vie de la cité et au brassage des idées, et que seule la possession de terres peut assurer.

La paresse, en revanche, consiste à ne pas avoir envie de faire ce qu'il serait en principe nécessaire que l'on fasse, pour soi ou pour les autres, afin en général de mieux vivre. Le terme prend alors une connotation négative jusqu'à désigner un péché.

Dans la tradition catholique, la paresse est souvent assimilée à l'un des sept péchés capitaux. En réalité, le catéchisme de l'Église catholique mentionne ce péché capital comme « paresse ou acédie ». Le mot « acédie », très peu utilisé de nos jours, et qui a même disparu de la plupart des dictionnaires, est traditionnellement utilisé par certains théologiens1 monastique (d'Évagre le Pontique à saint Thomas d'Aquin et jusqu'à la fin du Moyen Âge). Le terme acédie correspond à de la paresse spirituelle, ce qui est bien différent du sens moderne donné à ce péché par l'emploi du simple mot paresse au sein des 7 péchés capitaux2.

 

 

Paresse — Wikipédia (wikipedia.org)

 

 

 

 

 

 

 

Otium - Wikipedia

Early usage
In ancient Roman culture otium was a military concept as its first Latin usage. This was in Ennius' Iphigenia.[4]

Otio qui nescit uti
plus negotii habet quam cum est negotium in negotio;
nam cui quod agat institutum est non ullo negotio
id agit, id studet, ibi mentem atque animum delectat suum:
otioso in otio animus nescit quid velit
Hoc idem est ; em neque domi nunc nos nec militiae sumus;
imus huc, hinc illuc; cum illuc ventum est, ire illinc lubet.
Incerte errat animus, praeterpropter vitam vivitur.[5]

He who does not know how to use leisure
has more of work than when there is work in work.
For to whom a task has been set, he does the work,
desires it, and delights his own mind and intellect:
in leisure, a mind does not know what it wants.
The same is true (of us); we are neither at home nor in the battlefield;
we go here and there, and wherever there is a movement, we are there too.
The mind wanders unsure, except in that life is lived.[6]

—Iphigenia, 241–248