American Revolutionary War | mmfjtoのブログ  ~なぜなら ぼくは、どうしようもないくらい汚れ腐ってますから~

American Revolutionary War


Grand Orient de France


American Revolutionary War



The American Revolutionary War (April 19, 1775 – September 3, 1783), also known as the Revolutionary War or American War of Independence, was the military conflict of the American Revolution. American Patriot forces, organized as the Continental Army and commanded by George Washington, defeated the British, leading to the Treaty of Paris in 1783, in which the British recognized the independence and sovereignty of the United States. In the war, American Patriot forces eventually gained the support of the Kingdom of France and the Kingdom of Spain. The British and Loyalist forces also included Hessian soldiers from Germany. The conflict was fought in North America, the Caribbean, and the Atlantic Ocean.

American Revolutionary War - Wikipedia





Date    April 19, 1775 – September 3, 1783[10]
(8 years, 4 months and 15 days)
Ratification effective: May 12, 1784
Location    
Eastern North America, North Atlantic Ocean, the Caribbean
Result    
U.S. and Allied victory
Territorial
changes    
Great Britain cedes generally, all mainland territories east of the Mississippi River, south of the Great Lakes, and north of the Floridas to the United States
Great Britain cedes Tobago and Senegal to France
Great Britain cedes Menorca, West Florida and East Florida to Spain.
 
Belligerents
 United States 
List
 Thirteen Colonies, United Colonies (until 1776)
 Vermont Republic
 Kingdom of France
Co-belligerents

 Kingdom of Spain
 Dutch Republic
Combatants

 Br. Canadien, Cong. rgts.[a]
 Br. Canadien mil., Fr. led[b]
Native Americans[5]
 Great Britain
 Loyalists
Treaty belligerents

Hesse[d] Duchy of Brunswick[e] German mercenaries/auxiliaries[8][f]
Combatants

Native Americans[5]
Commanders and leaders
  Peyton Randolph
  John Hancock
  Benjamin Franklin
 George Washington
 Horatio Gates
 Nathanael Greene
 Henry Knox
 John Sullivan
 Benedict Arnold Turncoat[h]
 George Rogers Clark
  Lafayette
 Rochambeau
 Bernardo de Gálvez
full list...
 George III
Kingdom of Great Britain Lord North
Kingdom of Great Britain Lord Shelburne
Kingdom of Great Britain Lord George Germain
 Thomas Gage
 William Howe
 Henry Clinton
 John Burgoyne
 Charles Cornwallis
 Benedict Arnold[i]
 Henry Hamilton
 Banastre Tarleton
full list...
Strength
United States:
Army and militia:
40,000 (average)[12][j]
Navy:
53 frigates and sloops[14][k]
Marines: 2,131 (peak)[16]
State navies:
106 ships (total)[17]
France:
Army: 10,800[l]
Navy: 2 fleets;[m] escorts[23]
Spain:
Army: 12,000[n]
Navy: 1 fleet;[o] escorts
Native Americans: Unknown
Great Britain:
Army:
48,000, most in North America[p]
Navy:
Task-force fleets & blockading squadrons[q]
Loyalist troops:
25,000 (total)[30][r]
German troops:
29,875 (total)[31]
Native Americans:
13,000[32]
Casualties and losses
United States:
6,800 killed
6,100 wounded
17,000 dead from disease[33]
25–70,000 war dead[34]
130,000 dead from smallpox[35]
France:
2,112 killed– East Coast[36][s]
Spain:
371 killed– W. Florida[38]
4,000 dead – prisoners[39]
Native Americans: Unknown
Great Britain:
8,500 killed[40][t]
Germans:
7,774 total dead
1,800 killed
4,888 deserted[12]
Loyalists:
7,000 total dead
1,700 killed
5,300 dead from disease[41]
Native Americans
500 total dead[35]











Grand Orient de France — Wikipédia (wikipedia.org)
Le Grand Orient de France (abrégé en GOF, GODF ou simplement GO) est la plus ancienne obédience maçonnique française et la plus importante d'Europe continentale. Il est né en 1773 d'une profonde transformation de la première Grande Loge de France. Ce renouvellement débouche sur des traits spécifiques qu'il imprime à la maçonnerie française, rendant celle-ci singulière, notamment au vu des autres maçonneries européennes. En 2014, la majorité de ces différences perdurent encore en son sein.

L'évolution de l'obédience se fait au travers de l’histoire politique et sociale de la France. Investi par le milieu politique sous le Premier Empire, accusé par l’Abbé Augustin Barruel et les milieux contre-révolutionnaires de conspiration ayant abouti à la révolution, le Grand Orient développe au fil de son évolution un engagement humaniste et politique. En 1877, le Grand Orient supprime l'obligation pour ses membres de se référer à « l'existence de Dieu » et à « l'immortalité de l'âme ». Dès lors, il est qualifié d'obédience dite « libérale » ou « adogmatique », qui adopte pour principe la « liberté absolue de conscience », n’imposant aucune croyance ou religion à ses membres. En cela, il se distingue des obédiences de la branche anglo-saxonne qui enjoint le respect de préceptes dits « de régularité » édictés par la Grande Loge unie d'Angleterre en 1929, impliquant notamment la croyance en Dieu et en sa Volonté révéléeN 1 ainsi que l'abstention de sujets politiques ou religieux en loge.

Profondément impliqué dans la vie publique et politique sous la IIIe République, il est dissout au même titre que l'ensemble de la franc-maçonnerie française lors de la Seconde Guerre mondiale par le régime de Vichy. Le Grand Orient peine au sortir de la guerre à rebâtir ses effectifs et s’éloigne de l'action politique directe afin de privilégier la réflexion philosophique et sociétale. Fondateur du CLIPSAS, association regroupant les obédiences adogmatiques autour du globe, il est — avec plus de 52 000 membres répartis dans environ 1 250 loges — la première obédience adogmatique d'Europe. Depuis 2010, il laisse à ses loges la liberté d'initier ses membres sans distinction de sexe.

Puissance symbolique souveraine (ses membres sont également des « initiés »N 2), son rite officiel est le Rite français consubstantiel à la création de l'obédience, celle-ci intègre au cours de son histoire et au gré de leurs apparitions la plupart des rites maçonniques pratiqués de nos jours. Imprégné de culture orale, le GODF n'en est pas moins une institution de droit régie par la loi de 1901 et par des règles écrites fondées sur le suffrage universel, principe démocratique qui s'exerce sur toutes ses structures. La devise, Liberté, Égalité, Fraternité, qu'il adopte en 1848 fait suite aux pages de son histoire et se confond volontairement avec celle de la République française.

Histoire
Portrait en pied et en couleur d'un aristocrate du XVIIIe siècle
Anne Charles Sigismond de Montmorency-Luxembourg.
Le Grand Orient de France est né en 1773 d'une profonde transformation de la première Grande Loge de France, fondée le 24 juin 1738N 3,BM 1. C'est à la suite de la mort le 16 juin 1771 de son dernier grand maître Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont-en-Argonne, que débute cette transformation2.

Cette fondation fait suite à une dizaine d'années de dissensions et de scissions au cours desquelles les dérives maçonniques ponctuent l’extension d'un « maquis touffu » de hauts grades dont les créations se multiplient depuis plus de trente ans et servent surtout à l'obtention de privilèges dans une société civile où le rang et l'autorité découlent du titreDK 1. La mort du Comte de Clermont met également fin au pouvoir de son substitut général Chaillon de Jonville et permet l'accession du duc Anne Charles Sigismond de Montmorency-Luxembourg au poste d'administrateur général lors des assemblées des 21 et 24 juin 1771DK 2. Dès lors, celui-ci a pour condition préalable, la fin des divisions dans la maçonnerie du royaume et, fait notable à cette époque, pour la première fois le substitut, qui est le véritable administrateur de l'ordre, est élu par l'assemblée et non nommé par la seule volonté du grand maîtreDK 3. Sous son administration, il se constitue une obédience véritablement nationale, majoritaire, fortement centralisée, qui confie sa grande maîtrise à Louis-Philippe d'Orléans, solennellement installé le 22 octobre 1773. La grande maîtrise dont il est titulaire, organisée comme une « brillante sinécure »3, permet à Montmorency-Luxembourg de se trouver de facto grand maître de la Grande Loge reconstituée, situation qu'il met à profit afin d'imprimer à la maçonnerie française des traits spécifiques qui la différenciera des autres maçonneries européennes. La majorité de ces caractères perdurent encore au sein du Grand OrientDK 4.

Débuts du Grand Orient
Le 24 mai 1773, l'assemblée générale adopte le chapitre premier des nouveaux statuts et décide de créer un « Grand Orient de France »4. Cette assemblée met en œuvre plusieurs changements majeurs dont le plus important est l'élection des vénérables maîtres de loge5, mettant fin à l'inamovibilité de ceux-ci en précisant que : « le Grand Orient de France ne reconnaîtra désormais pour Vénérable de loge que le Maître élevé à cette dignité par le choix libre des membres de la loge ». Ce premier chapitre officialise également la représentation du Grand Orient par les « députés de loge (bleue) tant de Paris que des Provinces » lors des assemblées générales, affirmant pour la première fois une démocratie participative au niveau national et déniant de la sorte, à tous organismes de « hauts grades » le droit de s’immiscer dans les affaires de l’obédienceDK 5.

La dernière assemblée générale de « l'authentique Grande Loge de France » se tient le 2 octobre 1773 et valide l'installation solennelle de Philippe d’Orléans comme grand maître le 22 octobre 1773, date qui marque la fondation de la nouvelle obédience6. Le jour même, le nouveau grand maître valide tous les travaux déjà commencés en son nom et « sous les auspices du Grand Orient de France » mettant fin à la période de transition qui a suivi le décès du comte de ClermontDK 6. En 1776, selon Louis Amiable, le Grand Orient de France compte 198 loges en activité, dont 37 à Paris7.

Une grande majorité des loges du royaume rallient cette nouvelle structure dans les années qui suivent, bien qu'une « Grande Loge de Clermont » rivale, principalement parisienne, refusant ces évolutions et restant accrochée à la traditionnelle vénalité des offices, reste en activité jusqu'en mai 1799, date à laquelle les deux obédiences, très fortement affaiblies par la Révolution française, fusionnentBM 2.

Révolution française
Portrait en peinture d'un notable du XVIIIe siècle
Roëttiers de Montaleau (1748-1807).
Il est fréquent de lire que les francs-maçons ont activement préparé la Révolution de 1789. L'association des loges aux Lumières et la Révolution a d'abord été une accusation lancée par les milieux contre-révolutionnairesN 4, qui la présente comme le résultat d'un complot. La vérité est qu'il y en eut dans tous les campsN 5. Ainsi le duc de Luxembourg, véritable créateur du Grand Orient, « premier Baron chrétien » préside l'ordre de la noblesse aux états généraux et émigre le 15 juillet 1789BM 3. Une loge aristocratique comme « La Concorde » de Dijon se saborde dès août 17898 ou encore l'astronome Lalande, officier du Grand Orient et « doyen des athées » selon ses amis, demeure un monarchiste convaincuBM 3.

Cependant, les loges dont le nombre atteint 629, dont 63 à Paris en 17897 ont, par leur fonctionnement dans les années antérieures, pris une certaine indépendance vis-à-vis de l'État et de l'Église, ce qui a vraisemblablement facilité l'éclosion d'aspirations nouvellesBM 4. Parmi les francs-maçons actifs de l'époque révolutionnaire, citons Mirabeau ou le constituant lyonnais Jean-André Périsse-Duluc (1738-1800). L'hymne national, La Marseillaise, a d'ailleurs été composée par un franc-maçon : Rouget de l'IsleBM 3.

Le 5 janvier 1792, le Grand Orient de France approuve publiquement la Révolution en cours, ce qui ne signifie pas pour autant une adhésion de la totalité de ses membres à ce bouleversement politique, institutionnel et social majeur de l'histoire de la FranceBM 5. En effet, durant la Terreur, le GODF se met en sommeil de 1793 à 1796, rares sont les ateliers qui ont maintenu une activité durant cette période. En février 1793 et à son initiative, les archives du Grand Orient sont mises à l'abri chez Alexandre Roëttiers de Montaleau. Ce même mois, le grand maître Philippe d'OrléansN 6 renie formellement la franc-maçonnerieDK 7. La grande maîtrise reste vacante jusqu'en 1795, date à laquelle Roëttiers de Montaleau l'accepte sous le titre de « grand vénérable ». Il sera l'artisan de la fusion de la Grande Loge de Clermont au sein du Grand Orient et la signature d'un concordat d'intégration le 10 juin 1799 permet au Grand Orient de se proclamer : « seul et unique héritier en France de la Grande Loge d'Angleterre »9.

Au xixe siècle
Portrait en couleur de Joseph Bonaparte en grand uniforme
Joseph Bonaparte en 1808.
À partir du coup d'État de Bonaparte le 18 brumaire et sous le Premier Empire, la franc-maçonnerie française va à nouveau se développer de manière importante, en multipliant les loges. Pour cause, la protection de Bonaparte qui comprend tout le bénéfice qu'il peut tirer d'une maçonnerie docile. Ainsi, il investit celle-ci avec des hommes de confiance. Le Grand Orient se dote de dirigeants proches du pouvoir, le frère de l'empereur Joseph Bonaparte devient grand maître avec pour adjoint Murat et Cambacérès10. Protégée par un régime qu'elle sert, la maçonnerie continue à porter dans toute l'Europe les valeurs philosophiques issues du siècle des Lumières. Le Grand Orient est investi par tout ce qui compte en politique : famille de Bonaparte, maréchaux, généraux, ministres et fonctionnaires. Le nombre des loges passe de 300 à 1 220 en 10 ans (1814)10.

La chute de Napoléon et de l'empire entraîne celle de la franc-maçonnerie. Accusée depuis les écrits d'Augustin Barruel d'avoir provoqué la Révolution, combattue par le nouveau clergé ultramontain, elle est contrainte de se mettre en sommeil dans la plupart des pays de la Sainte-Alliance10. En France, le Grand Orient survit en faisant preuve d'opportunisme politique, protégé par des personnalités proches du monarque Louis XVIIIN 7 tel le duc de Tarente ou le duc Decazes. Le Grand Orient reste néanmoins suspect et il lui est interdit de débattre de sujets politiques ou religieux10.

Le 24 février 1848, l’avènement de la Deuxième République est salué par des « batteries d'allégresse »N 8. Une délégation du Grand Orient est reçue à l’hôtel de ville de Paris par des membres du gouvernement provisoire qui en apportant les premières mesures sociales répond aux attentes du Grand Orient. En décembre, le Prince Napoléon devient président de la République et les monarchistes gagnent les élections législatives (1849). Cette même année, le Grand Orient définit la franc-maçonnerie comme « essentiellement philanthropique, philosophique et progressive » avec pour devise celle de la République. Affirmant ses convictions progressistes, la maçonnerie est à nouveau suspecte et de nombreuses loges sont fermées avant et après le coup d'État du 2 décembre 185111.

Second Empire
Article détaillé : Franc-maçonnerie sous le Second Empire.
Photo en noir et blanc d'un maréchal du Second Empire
Bien que non maçon, B. P. Magnan fut nommé grand maître par Napoléon III.
Napoléon III impose son pouvoir sur la franc-maçonnerie française, en nommant d'abord le prince Lucien Murat et plus tard le maréchal Magnan à la tête du Grand Orient afin de prévenir toutes velléités d'opposition au régime. N'étant pas franc-maçon, ce dernier fut initié et reçut les trente-trois grades en deux jours. Pendant la période dite « autoritaire » du Second Empire (1852-1860) le pouvoir impérial instaure un encadrement idéologique strict, pour essayer de contrôler une institution dont il se méfie, mais qu'il croit pouvoir surveiller et utiliser comme relais d'influenceLM 1,N 9.

Pendant la période dite « libérale » de l'Empire (1860-1870), le Grand Orient retrouve une plus grande autonomie sous la grande maîtrise du général Mellinet, successeur élu du maréchal Magnan12. Dans le même temps, la nouvelle génération qui entre dans les loges du Grand Orient est républicaine et influencée par le positivisme. Désirant une maçonnerie plus efficace, les loges deviennent des sociétés de pensée. La référence à Dieu est contestée comme attentatoire au principe de la liberté de conscience12.

IIIe République
Article détaillé : Franc-maçonnerie sous la Troisième République.
En mars 1871, Paris se soulève, une fraction de la maçonnerie — celle des « blouses maçonniques », maçons prolétaires et révolutionnaires — adhère d'emblée à la Commune, l'autre — celle des « habits noirs » bourgeois républicains et modérés — fréquente plutôt les salons versaillais. À plusieurs reprises, les loges parisiennes tentent d’obtenir la réconciliation et le cessez-le-feu en contactant les francs-maçons versaillais mais elles se heurtent au refus répété d'Adolphe Thiers, et finissent pour la plupart par planter leur bannières sur les barricades, montrant leur ralliement à la cause de la Commune. À la fin de la trêve, la Commune est écraséeBM 6 et de nombreux « frères » tombent sous les balles versaillaises12. De 1872 et jusqu'à la victoire électorale républicaine en 1877, la franc-maçonnerie accusée de complicité avec la CommuneN 10,BM 7 est à nouveau suspecte et des loges sont fermées sous l'ordre moral.

Photo en noir et blanc du pasteur Frédéric Desmons
Frédéric Desmons.
En 1877, la question religieuse est réglée — sur un rapport du pasteur Frédéric Desmons relatif à un vœu émanant d'une loge de Villefranche-sur-Saône — le Grand Orient supprime l'obligation (toute théorique) de croire en Dieu et retire de sa constitution la phrase « La Franc-maçonnerie a pour principe l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme », se réclamant désormais de la « liberté absolue de conscience ». L'invocation au Grand Architecte de l'Univers devient facultative12 et le Grand Orient de France devient la plus importante obédience de la branche de la franc-maçonnerie dite « libérale » ou « adogmatique » : cette décision est en effet la cause principale du schisme dit de la « régularité maçonnique » qui sépare depuis les obédiences qui n'exigent pas de leurs membres la croyance en un être suprême du reste de la franc-maçonnerie mondiale.

Le Grand Orient de la IIIe République est engagé dans les luttes politiques de ce temps et il impulse de nombreuses créations, comme la Ligue des droits de l'Homme13, l'organisation des mutuelles de secours et de soins, les coopératives ouvrières, les universités populaires14, l'enseignement public, laïc et obligatoire, les patronages laïques15. Il mène un incessant combat contre la loi Falloux, le Concordat et pour la séparation de l’Église et de l’État. On doit à ses actions par exemple l'instauration du divorce ou encore la loi sur la liberté des funérailles et la crémation16. Dans cette fin du xixe siècle, le Grand Orient devient une force politique ancrée à gauche, même si parfois se rencontrent et s'y affrontent des modérés, des radicaux, des socialistes de diverses écoles et quelques anarchistes. Les francs-maçons qui s'y rattachent luttent contre les mêmes ennemis : cléricaux, monarchistes et ultérieurement nationalistes et antisémites16. Devenant un foyer de républicanisme12, le GODF joue à cette époque un rôle important dans la fondation du Parti républicain radical17. En 1877, des membres du Grand Orient s'investissent électoralement et une centaine de députés et sénateurs maçons sont élusBM 8. Le soutien quasi-unanime du convent du Grand Orient concluant à l'innocence du capitaine Dreyfus l'engage aussi dans les débats les plus sensiblesBM 8.






















戦争:アメリカ独立戦争
年月日:1775年-1783年
場所:北アメリカ東部(現アメリカ合衆国とカナダ)、大西洋、地中海、カリブ海
結果:アメリカ合衆国と支援国の勝利
アメリカ合衆国の独立
交戦勢力
 アメリカ合衆国(1776年7月4日以前は13植民地)
 バーモント共和国
 フランス王国
 スペイン帝国
 ネーデルラント連邦共和国
 オナイダ族
 タスカローラ族
 ポーランド志願兵
プロイセン王国の旗 プロイセン王国志願兵
ケベック志願兵
マイソール王国

グレートブリテン王国の旗 グレートブリテン王国
ハノーファー選帝侯領
borrder ロイヤリスト
 イロコイ連邦
ドイツ人傭兵隊

 ヘッセン=カッセル方伯領
 ヴァルデック侯国
 ブラウンシュヴァイク=リューネブルク公国
 アンスバッハ侯領
指導者・指揮官
アメリカ合衆国の旗 ジョージ・ワシントン
アメリカ合衆国の旗 ホレイショ・ゲイツ
アメリカ合衆国の旗 ジョン・ポール・ジョーンズ
アメリカ合衆国の旗 ナサニエル・グリーン
アメリカ合衆国の旗 ベネディクト・アーノルド
アメリカ合衆国の旗 ベンジャミン・リンカーン
 ジルベール・ド・ラ・ファイエット
 ロシャンボー伯
 フランソワ・ド・グラス
 ピエール・アンドレ・ド・シュフラン
 ガルベス伯
 ルイス・コルドバ・イ・コルドバ
 タデウシュ・コシチュシュコ
 シュトイベン男爵
 ヨハン・ズートマン
 ハイダル・アリー †
 ティプー・スルターン

グレートブリテン王国の旗 ジョージ3世
グレートブリテン王国の旗 ウィリアム・ハウ
グレートブリテン王国の旗 ヘンリー・クリントン
グレートブリテン王国の旗 チャールズ・コーンウォリス(捕虜)
グレートブリテン王国の旗 ジョン・バーゴイン(捕虜)
グレートブリテン王国の旗 バナスター・タールトン
 ベネディクト・アーノルド
 ジョセフ・ブラント
 ヨハン・ラール

戦力
独立派・民兵 250,000名
フランス軍 15,000名
スペイン軍 8,000名
総計: 273,000名    王党派 50,000名
イギリス軍 12,000名
ドイツ人傭兵 40,000名
インディアン(先住民) 5,000名
総計: 107,000名
損害
戦死または戦病死 25,000名
負傷 25,000名    戦死または戦病死 24,000名
負傷 20,000名





















 

アメリカ独立戦争 - Wikipedia

 

勝利を喜んだのはアメリカだけではなく、フランス王国もそうだった。

熱烈な青年貴族ラファイエットが参戦したブルボン朝においては、勝利の後しばらく貴婦人の間に頭に船の模型を乗せた一風変わった髪形が流行した。だが、アメリカ独立戦争における対外援助は、既に大きく傾きかけていたフランスの財政を破綻させ、フランス革命を起こす要因となった。

またアメリカ独立宣言はフランス革命に影響を与え、ラファイエットら起草のフランス人権宣言となって結実した。また独立戦争に参加したポーランド人のタデウシュ・コシチュシュコは、故国のポーランドにおけるポーランド分割に対抗して反乱を起こした。

なお、アメリカ合衆国の独立を最初に承認したのは、スウェーデンであった。1783年には、アメリカ・スウェーデン友好通商条約を結んだ。

年譜
西暦    月日
内容
1754年 - 1763年    -    フレンチ・インディアン戦争
1764年    -    砂糖法
1765年    -    印紙法
1767年    -    タウンゼンド諸法
1773年    12月16日    ボストン茶会事件
1774年    -    第1回大陸会議が開かれる
1775年    4月19日    レキシントン・コンコードの戦いで独立戦争始まる
5月10日    第2回大陸会議が開かれる。1781年3月1日まで。
6月17日    バンカーヒルの戦いでイギリス軍が辛くも勝つ。
1776年    3月17日    大陸軍によりボストン解放される。
7月4日    独立宣言、アメリカ合衆国が誕生する。
8月27日    ロングアイランドの戦いでイギリス軍がニューヨークを占領する。
12月26日    トレントンの戦いで合衆国軍がイギリス軍のドイツ傭兵部隊を破る。
1777年    1月3日    プリンストンの戦いで合衆国軍が勝つ。
9月11日    ブランディワインの戦いでイギリス軍が勝利、フィラデルフィアを占領する。
9月19日    第一次サラトガの戦い
10月7日    第二次サラトガの戦い イギリス軍のバーゴイン将軍が降伏する。
1778年    2月6日    フランスがアメリカ合衆国と同盟し、参戦する。
6月28日    モンマスの戦い 北部での最後の戦い
12月29日    イギリス軍がジョージア州サバンナを占領する。
1779年    6月    スペインがフランスと同盟を結んでいることを理由に参戦する。
1780年    5月12日    イギリス軍がチャールストンを占領する。
8月16日    キャムデンの戦いで合衆国軍が大敗する。
10月7日    キングスマウンテンの戦いで合衆国軍が王政派軍を破る。
1781年    9月5日    チェサピーク湾の海戦でフランス艦隊がイギリス艦隊を破る。
10月17日    ヨークタウンの戦いでイギリス軍のチャールズ・コーンウォリス将軍が降伏する。
1782年    4月    イギリス議会が停戦を決議する。
1783年    9月3日    パリ講和条約が締結される。
11月19日    イギリス軍がアメリカから撤退する。
人物
ジョージ・ワシントン
トーマス・ジェファーソン
ベンジャミン・フランクリン
サミュエル・アダムズ
ジョン・アダムズ
ジョン・ハンコック
トマス・ペイン
パトリック・ヘンリー
ウィリアム・アレクサンダー(スターリング伯爵)
コシューシコ(タデウシュ・コシチュシュコ)
ラファイエット
ハンス・アクセル・フォン・フェルセン
ベネディクト・アーノルド
イーサン・アレン
アートマス・ウォード
ナサニエル・グリーン
ホレイショ・ゲイツ
フィリップ・スカイラー
ジョン・スターク
イズラエル・パットナム
ダニエル・モーガン
チャールズ・リー
リチャード・ヘンリー・リー
トーマス・コンウェー
ヘンリー・クリントン
チャールズ・コーンウォリス
ウィリアム・ハウ
ジョン・バーゴイン
ガイ・カールトン
ジョージ・ジャーメイン
フレデリック・ノース(ノース卿)