L’œuvre torturée d’un artiste expressionniste

表現主義のアーティストのゆがんだ作品

Julliette Rivière - KAZoART blog
 
 

Edvard Munch (1863 – 1944) est un peintre et graveur norvégien, sans doute l’artiste le plus connu des pays scandinaves, reconnu comme un des précurseurs de la peinture expressionniste.

Et plus largement de l’Art moderne, au même titre que Van Gogh ou Gauguin, il est connu mondialement pour son œuvre Le cri (Skrik en norvégien).

Une œuvre d’ailleurs maintes fois reprise et détournée. Peinte à la tempera sur carton, elle est en fait une version d’une série de 5 œuvres (trois peintures, un pastel et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917.

 

エドヴァルド・ムンク(1863~1944年)は、ノルウェーの画家・版画家で、おそらくスカンジナビア諸国で表現主義の先駆的画家の一人として最も知られたアーティストだ。

モダンアートに範囲を広げれば、ヴァン・ゴッホやゴーギャンと並び称され、「叫び」(ノルウェー語で Skrik)と言う作品で世界中に知られている。

作品は、しかも、幾度となく再創作され、修正された。厚紙の上のテンペラ画として描かれ、5作品(3つの絵画、一つのパステル画、一つのリトグラフ)が1893年から1917年の間に連作された。

 

 

 

Pour comprendre les œuvres de Munch, il est important de connaître certains éléments de sa vie. Dès son plus jeune âge, il est confronté à la maladie et à la mort. Sa mère et une de ses sœurs sont emportées par la maladie alors qu’il n’est encore qu’un enfant. La maladie poursuit Munch toute sa vie, étant lui-même de faible constitution. Il a toujours peur de la mort et est sujet à de nombreux épisodes de dépression.

Son expressionnisme est marqué par la volonté de symboliser les émotions humaines – notamment l’angoisse et la douleur. Le Cri fait d’ailleurs partie de la Frise de la Vie, une série de tableaux qui forment une allégorie du déroulement de la vie.

 

ムンクの作品を理解するためには、彼の人生のいくつかのエレメントを知ることが大切だ。とても若い頃から、彼は病気で死を覚悟することもあった。彼がまだ幼かった頃、母と姉妹の1人が病気で

命を奪われた。彼自身、身体が脆弱だったので、一生涯、病いにつきまとわれた。彼は、いつも死を恐れていて、何度もうつ病になったエピソードがある。

彼の表現主義は、人間の感情、特に不安と苦痛を象徴化するところに特徴がある。「叫び」は、しかも、生命の進化を寓話としてまとめた絵画1892の連作、「生命のフリーズ」の一部分となっている。

 

 

Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d’un coup le ciel devint rouge sang. Je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville — mes amis continuèrent, et j’y restai, tremblant d’anxiété — je sentais un cri infini qui passait à travers l’univers et qui déchirait la nature.

Edvard Munch, dans son journal de 1892

 

私は、二人の友人と小径を散歩していた。日が暮れようとしていた。と、急に、空が赤い血の色になった。私は立ち止まり、疲れて、壁にもたれかかった。街の青黒いフィヨルドの上には、血と炎があった。友人は続けて進み、私は、不安に震え、そこにとどまっていた。私は、宇宙を横切り、自然を引き裂くまで終わらない叫びを感じた。

エドヴァルド・ムンク - 1892年の日記より