*「星の王子さま第26章」+ アンドレ・リュウ ・アラカルト「セカンド・ワルツ 」* | ミスター・ビーンのお気楽ブログ

ミスター・ビーンのお気楽ブログ

好きな音楽の話題を中心に、気の向くままに書いていきます。

宝石ブルーサン=テグジュペリの言葉
今日は「星の王子さま」の第26章を全文掲載します。王子の最期を描くこの章は、感動を誘うだけでなく、哲学的とも言えるサンテグジュペリの深い思想が込められているように思います。「星の王子さま」というと、とかく第1章の大蛇ボアのデッサンの話が取り上げられますが、物語全体を見てみると第21章の狐の話、そして第25章、第26章に作者の深い想いが込められているのではないでしょうか。

CHAPITRE XXVI
Il y avait, à côté du puits, une ruine de vieux mur de pierre. Lorsque je revins de mon travail, le lendemain soir, j’aperçus de loin mon petit prince assis là-haut, les jambes pendantes. Et je l’entendis qui parlait :

– Tu ne t’en souviens donc pas ? disait-il. Ce n’est pas tout à fait ici !

Une autre voix lui répondit sans doute, puisqu’il répliqua :

– Si ! Si ! c’est bien le jour, mais ce n’est pas ici l’endroit…

Je poursuivis ma marche vers le mur. Je ne voyais ni n’entendais toujours personne. Pourtant le petit prince répliqua de nouveau :

– … Bien sûr. Tu verras où commence ma trace dans le sable. Tu n’as qu’à m’y attendre. J’y serai cette nuit.

J’étais à vingt mètres du mur et je ne voyais toujours rien.

Le petit prince dit encore, après un silence :

– Tu as du bon venin ? Tu es sûr de ne pas me faire souffrir longtemps ?

Je fis halte, le cœur serré, mais je ne comprenais toujours pas.

– Maintenant va-t’en, dit-il… je veux redescendre !

Alors j’abaissai moi-même les yeux vers le pied du mur, et je fis un bond ! Il était là, dressé vers le petit prince, un de ces serpents jaunes qui vous exécutent en trente secondes. Tout en fouillant ma poche pour en tirer mon revolver, je pris le pas de course, mais, au bruit que je fis, le serpent se laissa doucement couler dans le sable, comme un jet d’eau qui meurt, et, sans trop se presser, se faufila entre les pierres avec un léger bruit de métal.

$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(1)

Je parvins au mur juste à temps pour y recevoir dans les bras mon petit bonhomme de prince, pâle comme la neige.

– Quelle est cette histoire-là ! Tu parles maintenant avec les serpents !

J’avais défait son éternel cache-nez d’or. Je lui avais mouillé les tempes et l’avais fait boire. Et maintenant je n’osais plus rien lui demander. Il me regarda gravement et m’entoura le cou de ses bras. Je sentais battre son cœur comme celui d’un oiseau qui meurt, quand on l’a tiré à la carabine. Il me dit :

– Je suis content que tu aies trouvé ce qui manquait à ta machine. Tu vas pouvoir rentrer chez toi…

– Comment sais-tu !

Je venais justement lui annoncer que, contre toute espérance, j’avais réussi mon travail !

Il ne répondit rien à ma question, mais il ajouta :

– Moi aussi, aujourd’hui, je rentre chez moi…

Puis, mélancolique :

– C’est bien plus loin… c’est bien plus difficile…

Je sentais bien qu’il se passait quelque chose d’extraordinaire. Je le serrais dans les bras comme un petit enfant, et cependant il me semblait qu’il coulait verticalement dans un abîme sans que je pusse rien pour le retenir…

Il avait le regard sérieux, perdu très loin :

– J’ai ton mouton. Et j’ai la caisse pour le mouton. Et j’ai la muselière…

Et il sourit avec mélancolie.

J’attendis longtemps. Je sentais qu’il se réchauffait peu à peu :

– Petit bonhomme, tu as eu peur…

Il avait eu peur, bien sûr ! Mais il rit doucement :

– J’aurai bien plus peur ce soir…

De nouveau je me sentis glacé par le sentiment de l’irréparable. Et je compris que je ne supportais pas l’idée de ne plus jamais entendre ce rire. C’était pour moi comme une fontaine dans le désert.

– Petit bonhomme, je veux encore t’entendre rire…

Mais il me dit :

– Cette nuit, ça fera un an. Mon étoile se trouvera juste au-dessus de l’endroit où je suis tombé l’année dernière…

– Petit bonhomme, n’est-ce pas que c’est un mauvais rêve cette histoire de serpent et de rendez-vous et d’étoile…

Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit :

– Ce qui est important, ça ne se voit pas…

– Bien sûr…

– C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.

– Bien sûr…

– C’est comme pour l’eau. Celle que tu m’as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde… tu te rappelles… elle était bonne.

– Bien sûr…

– Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau…

Il rit encore.

– Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire !

– Justement ce sera mon cadeau… ce sera comme pour l’eau…

– Que veux-tu dire ?

– Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a…

– Que veux-tu dire ?

– Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !

Et il rit encore.

– Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : « Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! » Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour…

Et il rit encore.

– Ce sera comme si je t’avais donné, au lieu d’étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire…

Et il rit encore. Puis il redevint sérieux :

– Cette nuit… tu sais… ne viens pas.

– Je ne te quitterai pas.

– J’aurai l’air d’avoir mal… j’aurai un peu l’air de mourir. C’est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n’est pas la peine…

– Je ne te quitterai pas.

Mais il était soucieux.

– Je te dis ça… c’est à cause aussi du serpent. Il ne faut pas qu’il te morde… Les serpents, c’est méchant. Ça peut mordre pour le plaisir…

– Je ne te quitterai pas.

Mais quelque chose le rassura :

– C’est vrai qu’ils n’ont plus de venin pour la seconde morsure…

Cette nuit-là je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre il marchait décidé, d’un pas rapide. Il me dit seulement :

– Ah ! tu es là…

Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore :

– Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai…

Moi je me taisais.

$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(2)


– Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd.

Moi je me taisais.

– Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste les vieilles écorces…

Moi je me taisais.

Il se découragea un peu. Mais il fit encore un effort :

– Ce sera gentil, tu sais. Moi aussi je regarderai les étoiles. Toutes les étoiles seront des puits avec une poulie rouillée. Toutes les étoiles me verseront à boire…

Moi je me taisais.

– Ce sera tellement amusant ! Tu auras cinq cents millions de grelots, j’aurai cinq cents millions de fontaines…

Et il se tut aussi, parce qu’il pleurait…

– C’est là. Laisse-moi faire un pas tout seul.

Et il s’assit parce qu’il avait peur.

$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(3)

Il dit encore :

– Tu sais… ma fleur… j’en suis responsable ! Et elle est tellement faible ! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde…

Moi je m’assis parce que je ne pouvais plus me tenir debout. Il dit :
   
– Voilà… C’est tout…

Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.

Il n’y eut rien qu’un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable.


$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(4)


1時間31分52秒から1時間43分15秒まで




星の王子さま 第26章
井戸の近くに古い石塀の残骸がありました。翌日の晩、仕事から戻って来ると、遠くから、石塀の上に座って両脚ををぶらぶらさせている王子の姿が見えました。そして、王子が何か話し込んでいる声が聞こえたのです。

「じゃ、君は憶えていないの?」と、王子は言っていました。「ここはピッタリ同じ場所じゃないでしょ!」

おそらく、別の声が王子に答えたのでしょう。王子はこう言い返したのです。

「いやいや!日付は合っているよ。でも、場所はここじゃない...」

僕は塀の方に歩き続けました。相変わらず誰の姿も見えず、声も聞こえません。それでも王子はまた言い返しました。

「...勿論さ。砂に残る僕の足跡がどこから始まるか見てごらんよ。君はそこで待ってればいいんだ。今夜そこに行くから。」

僕は塀から20メートル程のところに来ましたが、相変わらず何も見えません。

しばらく黙った後、王子が再び口を開きました。

「君の毒はよく効くの?本当に僕は長い間苦しまないですむの?」

僕は胸が締めつけられる思いで、立ち止まりました。でも、相変わらず訳が分かりません。

「さあ、もう行ってくれよ」と、王子が言いました...「僕は降りたいんだ!」

そこで、僕も塀の下の方に視線を落とし、それから跳び上がりました!そこには例の黄色い蛇が一匹、王子に向かって鎌首を持ち上げていたのです。それは30秒で人をあの世に送ってしまいます。ポケットを探りピストルを取り出しながら、僕は駆け出しました。しかしその足音に気づいて、蛇はまるで噴水が流れを止めるように静かに砂の中に身を沈め、たいして慌てもせず、軽い金属音をたてながら石の間に潜り込みました。
$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(1)
僕は塀に駆けつけ、間一髪、両腕で愛(いと)しい王子の体を受け止めました。王子の顔は雪のように青ざめています。

「いったい、どういうことなんだ!君は今度は蛇と話をするのか!」

僕は王子がいつも首に巻いている金色のマフラーを解き、両こめかみを水で濡らし、それから王子に水を飲ませました。それが終わると、僕はもう王子に何も訊く気にならなくなったのです。王子は僕を真剣な眼差(まなざ)しで見つめ、両腕を僕の首にからめました。王子の心臓は、空気銃で撃たれ、死にかかっている小鳥のように、ドキドキと脈打っていました。王子は僕にこう言いました。

「よかったね、おじさん、あの機械に欠けていた部品が見つかったんだ。これで家に帰れるね...」

「どうして君は知ってるんだ!」

僕はまさに、奇跡的に仕事がうまくいったことを王子に伝えに来る途中だったのです。

王子は僕の質問には何も答えず、こう付け加えました。

「僕も、今日、自分の惑星に帰るんだよ...」

それから、憂鬱な面持ちで、

「そこはおじさんの所よりはるかに遠い...それに帰るのは,はるかに難しいんだ...」

僕は何か異常なことが起きていることをひしひしと感じていました。僕は王子を、まるで幼児(おさなご)のように両腕にしっかりと抱きしめていたのですが、僕にはくい止める術(すべ)がないまま、王子は真っ逆さまに深い淵に沈んでいくように思えたのです。

王子は、はるか遠いところを見つめるような真剣な眼差しをしていました。

「おじさんが描いてくれた羊はあるな。それに羊をいれる箱もある。それに口輪も...」

それから王子は憂鬱そうに微笑みました。

僕は長い間待ちました。すると王子の体が少しずつ温かくなっていくのが感じられたのです。

「ぼうやは、怖かったんだね...」

勿論、王子は怖かったのです!しかし彼は静かに笑いました。

「僕は今晩、もっとずっと怖い思いをすることになるんだ...」

再び僕は、何か取り返しのつかないことが起きているという気持ちになり、心が凍りつきました。そしてもう二度とこの笑い声を聞くことが出来ないと考えると、それは自分には耐えられないと分かったのです。王子の笑い声は僕にとって、砂漠の中の泉のようなものだったのです。

「ぼうや、僕はまだ君の笑い声が聞きたいんだよ...」

しかし、王子はこう言いました。

「今夜で一年になるんだ。僕の星が、去年僕が着陸した場所の真上に来るんだよ...」

「ぼうや、悪い夢を見ているんじゃないか?蛇だの、(蛇との)約束の場所だの、星だのって話は...」

しかし、王子は僕の質問には答えず、こう言ったのです。

「大切なものは、目には見えない...」n

「勿論さ...」

「花も同じさ。もしおじさんが、一つの星に咲く一本の花が好きになれば、夜空を眺めると気持ち良くなるんだ。夜空の星全部が花で覆われるんだよ。」

「勿論だ...」

「水も同じだよ。おじさんが僕に飲ませてくれた水は音楽のようだった。滑車や綱のおかげでね...憶えてるよね...あの水は美味しかった。」

「勿論だとも...」

「おじさんは、夜、星を見るといい。僕の星は小さすぎるから、何処にあるのか僕はおじさんに教えられないけどね。でも、その方がいい。僕の星はおじさんにとって、全ての星の中の一つなんだ。だから、おじさんは星全部を眺めるのが好きになるよ...星は全部、おじさんの友だちになるんだ。それに、僕は必ずおじさんにプレゼントをするからね...」

王子は再び笑いました。

「ああ!ぼうや、僕は、ぼうやのその笑い声を聞くのが好きなんだ!」

「それこそ僕のプレゼントなのさ...それはあの水のようなものだね...」

「どういう意味だい?」

「星は人によってそれぞれ意味が違うんだ。旅人にとって、星はガイドさ。星はただの小さな光だっていう人もいる。学者にとっては、星は研究課題になる。例のビジネスマンにとっては、星は富だった。でも、そういう星はどれも音を出さない。おじさんにとって、星は、そういう星とは全然別のものになるんだよ...」

「どういう意味だい?」

「おじさんが夜空を見つめると、僕が夜空の星の一つに住んでるのだから、僕が夜空の星の一つで笑っているのだから、おじさんには星全部が笑っているように見えるんだよ。おじさんは笑うことの出来る星が手に入るのさ!」

そう言って、王子はまた笑いました。

「そして、心が慰められれば(いつでも慰めてもらえるよ)、おじさんは僕と知り合ったことに満足してくれるのさ。おじさんは、これからもずっと僕の友だちだよ。おじさんは僕と一緒に笑いたくなるんだ。そしてときどき、ただ楽しい気持ちになりたいために、こんな風に窓を開けるんだ...お友だちは、おじさんが夜空を眺めて笑っているのを見て、さぞびっくりするだろうね。そしたら、おじさんはこう言ってやるのさ。『そうとも、僕は星を見るといつも笑いたくなるんだよ!』ってね。お友だちはおじさんを気が狂ってると思うだろうね。僕はおじさんにずいぶん性質(たち)の悪い悪戯を仕掛けたってことになるのさ...」

そう言って、王子はまた笑いました。

「それはまるで、星の代わりに、笑うことの出来る小さな鈴を山ほどおじさんにあげたようなものだね...」

そう言って、王子は再び笑い、それから真顔に戻りました。

「今夜は...いいかい...おじさんは来ちゃだめだ。」

「君のそばを離れるものか。」

「僕は苦しそうに見えるかもしれない...少し、死にそうに見えるかもしれない。こんな風にね。だから、そんなものを見に来ちゃだめだ、それには及ばないよ...」

「君のそばを離れるものか。」

しかし、王子は心配をしていたのです。

「僕がおじさんにこんなことを言うのは...蛇のこともあるからさ。おじさんが蛇に咬まれてはいけないんだ...蛇は意地が悪いからね。遊び半分に咬むかもしれない...」

「君のそばを離れるものか。」

でも、王子は何かに安心したようでした。

「でもきっと、二回目は蛇にはもう毒はないよね...」

その夜、僕は王子が出かけるのを見ませんでした。王子は音も立てずに出て行ったのです。僕がなんとか王子に追いつくと、王子は意を決したように、早い足取りで歩いていました。王子は僕に、ただこう言ったのです。

「ああ!来たんだね...」

それから、王子は僕の手を取りましたが、まだ悩んでいました。

「おじさんは来ちゃいけなかったんだ。辛い気持ちになるかもしれない。僕は死んだように見えるかもしれないけれど、本当はそうじゃないんだ...」
$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(2)
「分かるでしょう。遠すぎるんだよ。この身体を運ぶことは出来ないんだ。重すぎるからね。」

僕は言葉がありませんでした。

「でも、身体は古い抜け殻みたいなものだ。抜け殻なんて悲しくはないさ...」

僕は言葉がありませんでした。

王子は少し気持ちがくじけましたが、再び勇気を奮い起こしました。

「ねえ、素敵だろうね。僕も星を見ることにするよ。全部の星が錆びた滑車のある井戸になるんだ。全部の星が僕に飲み水を注(つ)いでくれるんだよ...」

僕は言葉がありませんでした。

「すごく楽しいだろうなあ!おじさんには5億の鈴が手に入り、僕には5億の泉が手に入るんだ...」

そう言って、王子も口をつぐみました。王子は泣いていたのです。

「あそこだ。僕一人で行かせておくれ。」

そして王子は座り込みました。王子は怖かったのです。
$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(3)
再び王子が口を開きました。

「ねえ...僕の花...僕はあの子に責任がある!それにあの子はすごく弱いんだ!おまけにひどく世間知らずだし。世間から身を守るものと言えば、取るに足らない4本の棘しかない...」

僕は座り込みました。もう立っていることができなかったのです。王子は言いました。

「これで...話は済んだ...」

王子はまだ少しためらい、それから立ち上がり、前に一歩進みました。僕は動くことが出来ません。

王子の踝(くるぶし)の近くには、黄色く光るものだけがありました。王子の動きが一瞬止まります。そして王子は叫び声も上げず、木が倒れるようにゆっくりと倒れたのです。砂のせいで、それは物音ひとつしませんでした。

$ミスター・ビーンのお気楽ブログ-第26章(4)

(私訳)





宝石紫今日の1曲

今日のアンドレ・リュウは、ショスタコヴィッチの

「セカンド・ワルツ」

以前一度取り上げましたが、2回目の登場です。今回はエルミタージュ宮殿の映像と共にお楽しみください。
アンドレが自らのコンサートで何回も取り上げたおかげで、世界中に広まった曲と言っても過言ではないでしょう。
この哀愁を含んだメロディーがなんとも素晴らしい♪