Pour participer à la cérémonie de publication du “Trésor d’un prieuré clunisien” et découvrir les patrimoines de Souvigny, je me suis rendue sur place en une journée. Levée à l’aube, j’ai quitté mon studio pour rejoindre la gare de Bercy et pris le train, traversant des paysages champêtres illuminés par le soleil levant pendant deux heures et demie. Arrivée à Souvigny, une voiture nous attendait, moi et un restaurateur voyageant sur le même trajet. La route, bordée d’arbres, menait à un rêve éveillé : les anciennes rues et les maisons du 18ème siècle débordaient de charme.
Depuis 2017, inspirée par les peintures murales de la chapelle des Bourbon, j’ai approfondi mes recherches et rédigé une thèse, soutenue en 2019. J’ai organisé une exposition à l’espace Saint-Marc et contribué au bulletin du musée Synthèse no 16. L’année dernière, ma thèse, enrichie de magnifiques images des anges de Souvigny, a été publiée. Ma contribution, dédiée aux anges musiciens, a été joyeusement intégrée dans une publication qui dévoile les trésors de Souvigny. Cette expérience m’a immergée dans un sentiment d’amour et d’amitié, au sein d’une ville où temps et espace s’entremêlent.
La cérémonie à l’église Saint-Marc terminée, j’ai gravi les échafaudages pour contempler la ville d’en haut. Après des adieux succincts, les Péroot m’ont reconduite à la gare. De retour à Paris, l’email d’un ami m’a remplie de joie. La nuit tombée, je me suis endormie, emportée par les rêveries de la journée.