Le soir, je vis bien que sœur Marie-Aimée savait ce que j’avais fait,
mais elle ne m’en fit aucun reproche.Pendant la récréation suivante,
elle m’attira sur son petit banc, elle prit ma tête dans ses deux mains,
et se pencha sur moi. Elle ne me disait rien, mais ses yeux plongeaient
dans tout mon visage : il me semblait que j’étais enveloppée dans ses
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J’en ressentais comme une chaleur, et j’y étais à mon aise. Elle
m’embrassa longuement au front, puis elle me sourit et dit :– Va, tu es
mon beau lis blanc.Je la trouvai si belle avec ses yeux qui avaient des
rayons de plusieurs couleurs que je lui dis :– Vous aussi, ma Mère, vous
êtes une belle fleur. polo lacoste pas cher
Elle prit un ton dégagé pour me dire :– Oui, mais je ne compte plus
dans les lis.Puis elle me demanda brusquement :– Tu n’aimes donc plus
Ismérie ?– Si, ma Mère.– Ah ! eh bien, et Colette ?– Je l’aime bien
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Elle me repoussa :– Oh ! toi, tu aimes tout le monde !Presque chaque
jour, j’offrais mon bras à Colette.Elle me parlait seulement pour faire
quelques remarques sur l’une ou l’autre.Quand je m’asseyais près d’elle,
elle me regardait curieusement : elle trouvait que j’avais une drôle de
figure.