L’agence Standard amp; Poor’s publie une étude qui envisage, pour la Grèce, un scénario de sortie de l’euro, ajoutant sa part aux pressions venues de Berlin ou même de Paris sur les partis pro-austérité aux législatives du 17 juin. Dirigeants politiques, médias dominants, agences de notation conjuguent leurs efforts en Europe pour exercer un chantage maximal sur les électeurs grecs. Le message est simple, binaire : s’il leur prenait l’envie de mal voter, lors des législatives du 17 juin, alors il faudrait leur indiquer la porte de la sortie de l’euro. Et qu’une forte majorité d’entre eux s’y déclarent hostiles n’y changera rien. L’agence Standard Poor’s a fait monter un peu plus la pression, hier, en rendant publique une étude examinant « l’impact » d’un tel scénario d’exclusion de la Grèce, dont elle estime qu’il correspond à un risque « d’au moins 1 sur 3 ». Car, précise S P, le gouvernement issu du scrutin du 17 juin pourrait bien « être opposé à la mise en œuvre du programme de la troïka ».Les Grecs n’auraient donc d’autre choix que de voter pour la Nouvelle Démocratie (ND, droite) ou le Pasok (socialiste) qui acceptent de se plier au mémorandum des trois bailleurs de fonds (FMI, UE et BCE). trench coat burberry pas cher
Et ils sont priés de ne plus regarder vers Syriza, la coalition de la gauche radicale, placée en tête dans les sondages, au-dessus de 20 %, au coude-à-coude avec ND. Elle rejette l’austérité mais veut, en même temps, le maintien du pays dans l’euro. Et S P insiste donc, dans son rapport, sur les conséquences « d’un rejet du programme d’ajustement », qui, estime-t-elle doctement, favoriserait « la contraction économique et l’austérité budgétaire, qu’il espérait éviter ». L’argument sera sans doute quelque peu difficile à entendre par une population qui vient de faire l’expérience des ravages occasionnés par les ajustements successifs, qu’elle subit depuis 2010. Il illustre aussi, à sa manière, l’inertie d’une pensée économique unique, agrippée à ses dogmes en dépit d’une réalité qui appelle des changements radicaux.C’est le même type de démarche qui conduit le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, à évoquer tout haut les conditions qui seraient nécessaires à un maintien de la Grèce dans la zone euro : « Nous y sommes favorables, dit-il. Mais elle doit aussi le vouloir et remplir ses devoirs. manteau burberry pas cher
» On ne saurait se montrer plus impérieux.En contradiction avec le discours du nouveau locataire de l’Élysée, plutôt critique sur le bien-fondé des politiques d’austérité et demandeur d’une renégociation du traité budgétaire, la France affiche, en fin de compte, une position très voisine. Interrogé sur RTL, lundi, Pierre Moscovi, ministre français de l’Économie, a relevé lui aussi que la question d’une sortie de la Grèce de la zone euro se poserait « sans doute ». « Si les Grecs eux-mêmes, a-t-il appuyé, ne respectent pas leur engagement à l’issue du scrutin du 17 juin. » Et Moscovici de préciser, comme s’il craignait de ne pas être compris, qu’il « serait hautement préférable que sorte des élections grecques un gouvernement qui soit pro-européen et pro-euro ». Paroles vraies au pied de la lettre. Pas dans le sens de cet appel à voter ND ou Pasok. blouson burberry pas cher
Mais dans celui de Syriza, qui dénonce le poison que constitue l’austérité pour l’UE et l’euro. Bruno Odent 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Odessa reste à jamais la ville des escaliers du célèbre Potemkine. À l’autre bout de l’avenue Katerinska, bordée de succursales bancaires, le grand marché déploie ses guirlandes de harengs pour une population qui ne semble pas éprouver un vif intérêt pour l’Euro. Ukraine, envoyé spécial.Odessa est la ville où est née Anna Akhmatova. À partir des années trente, ses poèmes sont parfois publiés, parfois interdits. Burberry Soldes
Elle en écrit aussi à la gloire de Staline afin d’obtenir la libération de son fils envoyé au goulag, avant de composer le splendide Requiem en mémoire des victimes de la terreur stalinienne. Deux ans avant sa mort, elle devient présidente de l’Union des écrivains soviétiques, en même temps qu’un autre Ukrainien arrive au pouvoir. Mais, en dix jours, je ne verrai nulle part le nom de Brejnev.Hier soir, un énorme orage que rien ne laissait présager a éclaté pendant plus d’une heure, le tonnerre et les éclairs quasi simultanés, de sorte que s’il advenait un orage de ce calibre le jour de la finale, le 1er juillet, l’arbitre serait dans l’obligation d’arrêter le match et de le reporter, car le règlement prévoit qu’il faut un écart supérieur à trente secondes entre l’éclair et le tonnerre et que la suspension d’un match ne peut excéder trois quarts d’heure.Les branches encombrent encore les bas-
côtés quand on passe sous la Mère, douze tonnes avec son épée et son bouclier. Odessa est à un peu moins de cinq cents kilomètres. Sur le bord de la route, des voitures de particuliers vendent des gobelets de café ou de thé pour 25 centimes.