Ga?l De Santis 1 commentaire La discussion est fermée?: vous ne pouvez pas poster de nouveauxcommentaires.Sélectionnez la méthode d'affichage des commentaires quevous préférez, puis cliquez sur "Sauvegarder les paramètres" pouractiver vos changements.Tous les outils européens doivent êtredémocratiquement contr?lés au profit d’une nouvelle croissance. ?Lalangue de l’Europe, c’est la traduction.?? Cette savoureuseplaisanterie d’Umberto Eco nous est revenue en mémoire, l’autrejour, lorsque nous avons entendu un dirigeant européen oser une prophétie. ??Le pire est derrière nous??, disait-il avec l’assurancecrane de ceux qui se raccrochent à leur croyance plut?t qu’auxfaits. Voici leur croyance : depuis le dernier sommet européen, finjuin, les chefs d’état et de gouvernement auraient ??infléchi?? lespolitiques de la chancelière Merkel, ?de Mario Draghi ou de Jean-Claude Junker, et, pour ?la 19e fois depuis le début de la crise en2009, ils auraient ??sauvé l’Europe??. sac longchamp cuir pas cherVoici les faits : nonseulement la crise progresse en prenant des formes plus sournoisesencore, mais, le fameux pacte budgétaire Merkozy, soi-disant revisité, est resté intact et risque de s’abattre sur ?les peuples des étatsmembres…Fran?ois Hollande lui-même s’est arrangé avec la réalité.En affirmant que l’Europe avait été ??réorientée?? (sous-entendu ??dans la bonne direction??), il s’est bien gardé de dire que le pactebudgétaire, qui menace de cadenasser l’Europe dans l’austérité,devrait s’imposer co?te que co?te. Il n’est donc pas exagéré d’écrire que le président de la République n’a pas ?honoré la promesse?du candidat répétée ?à maintes reprises, celle de ??renégocier letraité??. L’habillage, qui a consisté à ajouter un paragraphe sur lacroissance, n’a rien modifié. Sinon, comment expliquer que legouvernement ait annoncé la nécessité d’économiser 33?milliards d’euros supplémentaires, ?au détriment d’investissements ? Ne cachonspas ?la vérité. Le traité pour la stabilité, la coordination ?et lagouvernance (TSCG) est si pervers qu’il imposerait une valeurjuridique contraignante, avec obligation de ratification par lesétats et modification des constitutions nationales si nécessaire.Sans parler des dispositions ?qui pousseraient encore les feux desprivatisations, toujours au bénéfice de la sacro-sainte concurrence…Face à la gravité de la situation, et aussi parce qu’elle est cachéeaux citoyens, le directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric, a décidé de lancer dans nos colonnes, il y a quelques jours, une grandepétition pour ??un référendum sur le nouveau traité européen??. sac de voyage longchamp pas cher Aunom de la démocratie. Au nom de la souveraineté populaire. Laquestion est ?en effet assez simple : ce maudit traité s’imposera-t-il aux peuples sans que ceux-ci aient la parole ? En somme,reproduira-t-on l’erreur historique de la rédaction du traité deLisbonne, sans tenir compte du ??non?? de 2005 ?Si ce traité allaitau bout de sa ratification, les chances de rejeter l’austérité commemoyen de sortir ?de la crise subiraient un rude coup. Nous savons,par exemple, que la mise sous contr?le public et démocratique dusecteur bancaire et la transformation radicale de l’architecturenéolibérale de la zone euro et de l’UE sont les seules solutionspour s’inventer un nouvel horizon. Tous les outils ?existants et lesnouveaux – le budget de l’UE, ?les institutions financières, lesystème bancaire – doivent être ?démocratiquement contr?lés etorientés vers un nouveau type de croissance. Comme le propose leParti de la gauche européenne (PGE), cette réorientation porte unepremière exigence : la création d’une banque européenne publique,contr?lée démocratiquement pour un développement social, écologiqueet solidaire. Qui a besoin d’une traduction ?pour comprendre qu’ils’agit d’un moyen efficace ?pour arrêter le bras armé des saigneursde la finance ? Par Jean-Emmanuel Ducoin 0 commentaire La discussionest fermée?: vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires. sac shopping longchamp pas cherLesspéculateurs font chuter les bourses européennes Moins 3% à Paris etMadrid, -3,5% Berlin, -5% à Milan… Les Bourses européennes chutaientfortement en milieu d'après-midi, ce lundi, tirées vers le bas parl'envol des taux d'emprunt espagnols et les interrogations sur unfutur plan de sauvetage global du pays, après celui de l'Irlande, duPortugal et de la Grèce.Premiers à faire les frais des peurs desspéculateurs: les cours des banque européennes, déjà bien engluéespour certaines d'entre elles dans le scandale du Libor. En France, leCrédit agricole, la Société Générale, la BNP Paribas et Natixischutaient, de même que plongeait l'assureur Axa. En Allemagne, laDeutsche Bank, Allianz et Commerzbank étaient elles aussiattaquées.Plan d'aide insuffisantComme à chaque fois, le dernier planpour sauver la zone euro, en l'occurrence le plan d'aide de 100milliards de l'Eurogroupe en direction des banques espagnoles, n'apas suffi à calmer les marchés qui en redemandent toujours plus. Encause cette fois, les taux d'intérêt exorbitants "offerts" par ces mêmes marchés à Madrid pour que l'Etat espagnol finance sa dette. Ceux-ci ont dépassé les 7%, un seuil d'alarme pour ces marchés financiersqui voient bien que la quatrième économie de la zone euro ne pourrapas longtemps se le permettre très longtemps.