2011年3月12日~3月20日の間に福島第一原子力発電所事故
によって形成された噴煙の大気拡散のシミュレーション
フランス語なので各自訳して読んで下さい。

http://www.irsn.fr/FR/Documents/home.htm
抜粋

FRANCE;IRSN INSTITUT DE RADIOPROTECTION
ET DE SURETE NUCLEATRE 2011/03/19

1
Que sait-on des rejets radioactifs émis depuis le 12 mars 2011 ?

L’IRSN n’a pas de données de mesure directe sur la
composition et l’ampleur des rejets radioactifs, mais
dispose d’informations techniques sur les installations
accidentées.

L’interprétation de ces informations a permis à l’IRSN d’
élaborer des scénarios probables de dégradation des 3
réacteurs depuis le 12 mars, en s’assurant de leur cohérence
avec les mesures de débit de dose obtenues sur le site. L’IRSN
a également retenu l’hypothèse que ces rejets sepoursuivent
jusqu’au 20 mars.

Les éléments radioactifs rejetés au cours des différents
épisodes de rejet sont des gaz rares(éléments radioactifs
chimiquement peu réactifs, restant dans l’atmosphère sans se
déposer au sol)et des éléments volatiles, principalement de l’
iode radioactif, dont l’iode 131 qui a une périoderadioactive
de 8 jours, et du césium radioactif, dont le césium 137.


2
La dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère

L’IRSN a simulé la dispersion atmosphérique des rejets
estimés entre le 12 et 22 mars, à l’aide de son modèle
numérique applicable à longue distance (échelle de plusieurs
centaines de kilomètres), en utilisant les observations et
les prévisions météorologiques fournies par Météo France.

Cette simulation a été appliquée au césium 137, en tant que
traceur du panache radioactif au cours de cette période. Les
résultats de cette modélisation sont exprimés en becquerels
de césium 137 par mètre cube d’air (Bq/m3).

Cette modélisation effectuée à l’échelle du Japon montre
que le panache s’est dirigé dans des directions qui ont varié
au cours du temps : d’abord vers le nord-est jusqu’au 14 mars,
ensuite vers le sud et le sud-ouest, en direction de Tokyo,
le 15 mars, puis vers l’est, en direction de l’océan Pacifique.

L’IRSN a comparé les résultats de cette simulation avec les
résultats des mesures de la contamination de l’air effectuées
à Tokyo. Ils sont du même ordre de grandeur que les valeurs
mesurées dans cette ville, comme le montrent les graphiques
ci-dessous pour l’iode 131 et le césium 137.

Cette comparaison permet de considérer que la modélisation de
la dispersion atmosphérique effectuée par l’IRSN donne des
résultats satisfaisants pour l’agglomération de Tokyo et que
les doses calculées par l’IRSN à partir de cette modélisation
sont représentatifs des doses susceptibles d’avoir été reçues
par la population exposée à ce panache radioactif.

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3
Estimation des doses susceptibles d’être reçues par les
personnes exposées au panache radioactif

L’IRSN a estimé les doses susceptibles d’être reçuespar
une personne exposée au panache radioactif, en supposant
qu’elle reste au même endroit et sans protection
(à l’extérieur) du 12 au 22 mars. Pour ces calculs de dose,
l’IRSN a considéré un enfant d’un an quiest le plus sensible
à l’iode 131 (dose à la thyroïde).

Les simulations qui suivent montrent l’évolution des doses
au cours du temps, sur la période de simulation. Si de
nouveaux rejets devaient se produire dans le futur, ces doses
pourraient encore augmenter en l’absence de protection des
personnes les plus exposées.

En cas d’accident, les valeurs de doses corps entier à partir
desquelles des actions de protection sont recommandées sont de
10 mSv pour la mise à l’abri et de 50 mSv pour l’évacuation.
En dessous de 10 mSv, le risque pour la santé est jugé
suffisamment faible pour ne pas rendre nécessaires ces actions
de protection. A titre de comparaison, la dose annuelle moyenne
reçue en France due à la radioactivité naturelle et aux
expositions médicales est de 3,7 mSv.

En cas d’accident, les valeurs de doses à partir desquelles
l’ingestion d’iode stable est recommandée au Japon sont de
100 mSv.



4
Modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans
l’atmosphère à l’échelle globale

A partir des rejets estimés par l’IRSN, Météo France a simulé
la dispersion des rejets radioactifs à très grande distance,
projetée jusqu’au 26 mars.

動画
http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/irsn-meteo-france_19mars.aspx

L'IRSN "n'a pas d'information directe composition et l'ampleur"
du panache radioactif émis depuis le 12 mars par la centrale de
Fukushima. L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
est toutefois en mesure de réaliser une simulation de la
dispersion de ces rejets, publiée jeudi 17 mars sur son site.
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chiffres Le point sur la situation des réacteurs de Fukushima
Le débat sur le nucléaire agite le PS
[HEURE PAR HEURE] Fukushima : les opérations de refroidissement
s'accélèrent

Pour réaliser cette vidéo, l'IRSN s'est basé sur les mesures de
débit des rejets radioactifs sur le site de Fukushima, les
scénarios probables de dégradation des trois réacteurs, et les
prévisions de Météo France.

Un modèle mathématique a été appliqué au césium 137, qui sert de
"traceur" du panache radioactif. On peut ainsi se rendre compte
de la progression du nuage du samedi 12 mars au jeudi 20
(en supposant que les rejets vont se poursuivre).


1000 Becquerels/m3 dans cette simulation.

"A titre de comparaison, les valeurs mesurées à proximité de
la centrale de Tchernobyl, peu après l'accident du 26 avril
1986, dépassaient 100 000 Bq/m3, elles étaient de l’ordre de
100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par le panache
radioactif (Ukraine, Biélorussie), en France, les valeurs
mesurées dans l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3
(le 1er mai 1986)", écrit l’IRSN.

Les rejets radioactifs contiennent "des gaz rares (éléments
radioactifs chimiquement peu réactif, restant dans l’atmosphère
sans se déposer au sol) et des éléments volatiles, principalement
de l’iode radioactif, dont l’iode 131 qui a une période
radioactive de 8 jours, et du césium radioactif, dont le
césium 137

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Selon cette simulation, le panache radioactif aurait actuellement
atteint le nord-est de la Sibérie, les Etats-Unis et l’ouest de
l’atlantique. Il devrait atteindre la France à partir du 23 ou
24 mars.

Les concentrations attendues à terme, d’après cette modélisation,
pourraient être de l’ordre de 0,001 Bq/m3 en France métropolitaine
et dans les départements d’outre-mer de l’hémisphère nord. Comme
attendu, l’hémisphère sud n’est pas significativement affecté par
cette dispersion à grande échelle.

A titre de comparaison, les valeurs mesurées au cours des jours
suivant l’accident de Tchernobyl étaient dépassaient 100 000 Bq/m3
dans les premiers kilomètres autour de la centrale ; elles étaient
de l’ordre de 100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par
le panache radioactif (Ukraine, Biélorussie) ; en France, les
valeurs mesurées dans l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3
(le 1er mai 1986). Aujourd’hui, une très faible activité de césium
137 subsiste dans l’air, de l’ordre de 0,000001 Bq/m3.