*ペスト 全訳*( V )⑦ | ミスター・ビーンのお気楽ブログ

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Albert Camus

La Peste(1947)


ペスト



V ⑦

Toujours entremêlées avec les observations concernant Cottard, on trouve aussi dans les carnets de nombreuses remarques, souvent dispersées, dont les unes concernent Grand, maintenant convalescent et qui s’était remis au travail comme si rien n’était arrivé, et dont les autres évoquent la mère du docteur Rieux. Les quelques conversations que la cohabitation autorisait entre celle-ci et Tarrou, des attitudes de la vieille femme, son sourire, ses observations sur la peste, sont notées scrupuleusement. Tarrou insistait surtout sur l’effacement de Mme Rieux ; sur la façon qu’elle avait de tout exprimer en phrases simples ; sur le goût particulier qu’elle montrait pour une certaine fenêtre, donnant sur la rue calme, et derrière laquelle elle s’asseyait le soir, un peu droite, les mains tranquilles et le regard attentif jusqu’à ce que le crépuscule eût envahi la pièce, faisant d’elle une ombre noire dans la lumière grise qui fonçait peu à peu et dissolvait alors la silhouette immobile ; sur la légèreté avec laquelle elle se déplaçait d’une pièce à l’autre ; sur la bonté dont elle n’avait jamais donné de preuves précises devant Tarrou, mais dont il reconnaissait la lueur dans tout ce qu’elle faisait ou disait ; sur le fait enfin que, selon lui, elle connaissait tout sans jamais réfléchir, et qu’avec tant de silence et d’ombre, elle pouvait rester à la hauteur de n’importe quelle lumière, fût-ce celle de la peste. Ici du reste, l’écriture de Tarrou donnait des signes bizarres de fléchissement. Les lignes qui suivaient étaient difficilement lisibles et, comme pour donner une nouvelle preuve de ce fléchissement, les derniers mots étaient les premiers qui fussent personnels : « Ma mère était ainsi, j’aimais en elle le même effacement et c’est elle que j’ai toujours voulu rejoindre. Il y a huit ans, je ne peux pas dire qu’elle soit morte. Elle s’est seulement effacée un peu plus que d’habitude et, quand je me suis retourné, elle n’était plus là. »



相変わらずコタールについての考察に混じり、しばしばあちこちに散らばった形で、タルーの手帳には他の多くのコメントも書かれている。一つはグランに関わるもので、グランは今や回復期にあり、まるで何事も無かったように仕事に復帰していた。その他は、リゥ医師の母親についての記述だ。共に暮らしたおかげで、タルーとリゥの母が交わすことの出来た会話の幾つかが事細かに記されている。タルーはリゥ夫人の控えめな態度を特に強調し、彼女が何事も単文で表現すること、ある一つの窓を特に好むことを強調していた。それは静かな通りに面した窓で、彼女は夕方になるとその後ろに座り、黄昏が部屋を満たし、次第に濃さを増し、身じろぎもせぬ彼女のシルエットを溶かし込んでいく灰色の光の中で、彼女の姿を一つの黒い影にしてしまうまで、夫人はやや居住まいを正し、両手はじっと動かぬまま、注意深い視線を注いでいるのだった。そして、夫人が身軽に部屋から部屋に移動していくこと、タルーの前ではっきりとした形で決して示されることはないのだが、彼女の全ての行い、全ての言葉の中にその光を見て取れる夫人の善意、そして最後に、タルーによれば、決して深く考えることはないのだがそれでも夫人が全てを知っているという事実、これ程寡黙で目立たぬ人ではあるが、例えそれがペストであれ、いかなる傑出した人物を相手にしても引けを取らぬという事実を強調していた。ところが、このあたりから、タルーの筆跡には奇妙に衰弱した印が現れていた。後に続く行は読みにくく、この衰えの新たな証拠を示すかのように、最後の言葉は、初めて私的な内容を語る言葉になっていた。≪僕の母もそうだった。僕は母の中に見られる夫人と同じ控えめな生き方を愛していたのだ。僕が常に戻りたいと思っていたのは母の所だ。あれから8年になるが、僕には母が亡くなったとは思えない。母は単に普段よりも更に少しばかり目立たなくなったのだ。僕が振り向いたとき、母はそこには居なかった。≫

la peste V ⑥

(ミスター・ビーン訳)

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