C'est maintenant le temps où on admire les cerisiers en floraison.
Aujourd'hui en effet, on aime contempler les cerisiers en pleine floraison; pourtant dans l'Antiquité, c'était le lespedeza que l'on a le plus admiré, ce que de nos jours on peut constater dans l'accueil de poèmes "Man'yôshû (万葉集)". Mais, pourquoi le lespedeza? C'est parce que sa fleur est similaire à celle du riz dans la finesse et la discrétion. En plus, la floraison du lespedeza se fait presque simultanément avec la récolte du riz. Si la récolte du riz a porté la grand joie aux agriculteurs, la floraison du lespedeza l'a portée aux nobles de sorte qu'ils ont inséré le nom du lespedeza dans leurs poèmes.
Cependant , ne vous étonnez pas, dans l'Antiquité, on a apprécié et fêté le déclin même des fleurs de cerisiers. Pourquoi? Parce que l'on savait bien que si on voyait le déclin de fleurs aujourd'hui, demain on assisterait à la récolte de céréales. On dirait que dans l'Antiquité, ce qui comptait pour le peuple, c'est plutôt la prière que la réalisation. Les techniques agricoles bien développées ont remplacé la prière au temps moderne heureusement pour avoir la récolte satisfaisante.
