L’été fut rude, j’ai dû faire un grand travail sur moi, tourner une page sur le passé. La vente de la maison des parents et grands-parents fut terrible, la perte de tous ces souvenirs.
J’ai beaucoup pleuré, mes enfants m’ont dit que je n’étais pas loin du burnout, alors avec ma fille nous sommes parties toutes les deux trois jours, sur la côte d’Opale, et j’avoue ça m’a fait un bien fou.
L’automne fut pénible, mon corps part en vrille, je me rends bien compte qu’il me dit stop, tu portes trop, tu dois prendre soin de toi. Mais ça je ne sais pas faire.
Nous sommes en pleine pandémie, ce virus inquiétant n’arrange rien… je n’imaginais pas, comme beaucoup de gens vivre cela. Un virus qui enferme les gens, qui en fait mourir beaucoup, un virus qui bloque toute vie sociale et qui met le pays dans une situation économique grave.
Cette peur qui ronge chaque personne, cette perte de joie et de légèreté.
Mais j’en ai marre, dimanche prochain je revois des amis, covid ou pas, en respectant bien sur les gestes barrière, mais bon si nous ne vivons pas un peu maintenant, quand le ferons-nous ?
Quel est l’avenir qui se dessine pour tous ?